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Entrevue // Magazine Le Juliette

2024-02-15

— Par Marie Eve Archambault

JOSIANE ROUETTE (OSCAR LAROUE), TROMPETTISTE ET AUTEURE-COMPOSITRICE-INTERPRÈTE

Principaux projets professionnels : Mon projet d’auteure-compositrice-interprète (ACI), Oscar Laroue,
a commencé en 2016. J’ai deux EPs et un album à mon actif. Un prochain album devrait paraître cette
année. Sinon, j’ai été trompettiste pour la comédie musicale Hair. J’ai travaillé aussi avec le duo jazz-soul
Bel and Quinn, sans oublier plusieurs contrats à la télévision.

Ses débuts comme musicienne et ACI : J’ai commencé à jouer de la trompette à l’âge de 7 ans. En ce qui concerne Oscar Laroue, l’année où j’ai fait mon premier EP, j’ai aussi fait Ma première Place des arts. J’ai gagné le prix OFQJ-25e SACEF / Maison du Québec à Saint-Malo. Ce concours m’a vraiment motivée à poursuivre et il m’a donné de l’espoir.

Personnes marquantes de ton parcours : Le saxophoniste jazz Jean-Pierre Zanella, qui a été mon premier professeur de composition. Il m’a encouragée dès le départ. Il est généreux, mais surtout, il est une personne qui ne juge pas. C’est facile d’amener sa musique à un niveau supérieur avec lui. Il y a eu aussi Michel Lambert que j’ai eu comme enseignant de jazz pendant 7 ans.

Ce que tu aimes le plus de ton métier : Le contact avec les gens. J’adore lorsqu’ils nous encouragent. J’aime la communication qui se passe par le non-dit. J’adore cette subtilité et ce partage où les gens écoutent pendant qu’on leur suggère quelque chose. C’est un bel échange.

En quoi le Centre des arts Juliette-Lassonde se démarque des autres endroits : Le Centre des arts est impliqué dans son milieu. C’est un endroit qui encourage beaucoup les nouveaux artistes. L’équipe porte une attention particulière aux nouveaux artistes et aux artistes de la région, comme en témoigne cette entrevue aujourd’hui.

Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : J’avais gagné le concours Ta chanson ta captation live pendant la pandémie et cela m’avait beaucoup encouragée! Je sentais que j’avais besoin d’aide pour mon projet Proxima-B. C’est un énorme projet dispendieux et lourd à porter parce qu’il y a des danseurs contemporains, des éclairages, des projections… Je craignais de ne plus pouvoir présenter ce spectacle. Puis, le Centre des arts m’a proposé de participer à La Caravane de Juliette en offrant des ateliers participatifs où les élèves improvisaient sur mes chansons. J’ai aussi eu la chance de faire une mini-prestation de Proxima-B devant les jeunes de la polyvalente Hyacinthe-Delorme. Ça m’a énormément aidée. D’ailleurs, mon objectif cette année est de proposer ce projet-là à d’autres écoles secondaires.


MAXIME GABRIEL (FARFADET),
AUTEUR-COMPOSITEUR-INTERPRÈTE ET RÉALISATEUR

Principaux projets professionnels : J’ai quatre albums solos à mon actif. Celui qui a marqué beaucoup, c’est Jungle Music. Dans ma carrière, j’ai travaillé beaucoup pour Souldia et Rymz en tant que réalisateur
et compositeur.

Ses débuts dans le milieu : Dès le tout début, c’était le rap qui m’interpellait. J’ai commencé à faire des spectacles de fin d’année à l’école et j’ai aussi participé à PHD en spectacle. Pour le côté réalisateur, j’ai eu mes contrats d’ingénieur de son à l’âge de 16-17 ans. De fil en aiguille, en travaillant avec des artistes tels que Rymz et Souldia, je me suis mis à la réalisation.

Personnes marquantes de ton parcours : Évidemment, mes deux parents m’ont vraiment supporté dans ma carrière. Je trouve que c’est important de le nommer. Mon père joue de la guitare. Ma mère m’a aidé à financer mon premier album.
Il faut dire aussi que lorsque Souldia et moi avons commencé ensemble, ça a donné un second souffle à ma carrière. On a atteint ensemble notre premier disque d’or et notre premier Félix aussi.

Ce que tu aimes le plus de ton métier : Ce n’est pas répétitif. Je ne suis pas quelqu’un qui aime la routine. Quand tu composes, tu ne fais jamais la même chose deux fois.

En quoi le Centre des arts Juliette-Lassonde se démarque des autres endroits : L’acoustique est très bonne. C’est l’une des plus belles salles au Québec et ce n’est pas parce que je prêche pour ma paroisse! Autant les loges que les deux salles… C’est moderne à l’intérieur, c’est beau!

Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : Dans les bons souvenirs, je me souviens de la première fois que je suis venu jouer au Centre des arts. C’était au lancement de Mauvais acte en 2012. Dans mon souvenir, il y avait eu beaucoup de monde. Je me rappelle aussi que c’était à l’époque où le rap n’était pas aussi vendeur qu’aujourd’hui. On n’était pas en position d’avoir espoir de venir ici chaque année, mais j’aime dire qu’on était des visionnaires.

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