1. Vous avez récemment sorti un nouvel album avec des chansons plus absurdes les unes que les autres. D’où vient votre inspiration et quel est votre processus de création?
En gros, tout part des mots… Si Claude Cobra entend ou dit quelque chose qui sonne bien, ça tombe immédiatement dans la case « projet de chanson ». Ça peut arriver dans un lieu public, ça peut sortir de sa propre bouche, il faut juste rester à l’écoute et cueillir les bijoux.
Ensuite, la partie musicale se crée, pour terminer avec le texte complet. Le gros défi est de partir d’une idée simple et spontanée, et de la rendre intéressante pour la durée complète d’une chanson… C’est curieusement toujours dans cet ordre que ça se produit.
2. Le nouvel album s’appelle Top Minou. Que signifie cette expression?
« Top minou » veut dire un peu la même chose que « top niveau » ou « top notch ». Quand c’est top minou, c’est vraiment cool/parfait. Si quelqu’un revient de vacances et il dit que l’hôtel était top minou, c’est qu’il n’aurait pas pu demander mieux. Si quelqu’un demande : « comment vas-tu? » et que l’autre répond « top minou », c’est beaucoup plus positif comme état qu’un simple « bien ». C’est un « bien » sur les stéroïdes!
3. À l’exception de « Coton Ouaté » (que tout le monde connaît!), quelle est la meilleure chanson pour découvrir Bleu Jeans Bleu?
C’est difficile à dire… Comme Bleu Jeans Bleu n’a jamais eu de style précis, ça va dans tous les sens. Sur Top Minou, je suggèrerais « Coco de cuir » ou encore « Souper fondue » pour de la tendresse et « Bacon en bedaine » pour un rock. Mais je crois qu’il faut plonger et se l’enfiler au complet pour avoir le pouls.
4. À quoi doit-on s’attendre comme expérience quand on assiste à un spectacle de Bleu Jeans Bleu?
1 : À avoir une solide performance musicale avec des personnages bien intenses.
2 : À ressentir un état de bonheur qui pince dans le coin des joues.
3 : À repartir top minou.
5. Avez-vous un rituel avant spectacle?
On prend toujours un selfie de groupe. On ne s’en sert vraiment pas souvent, mais disons que c’est important qu’on le fasse. C’est un peu comme un joueur de hockey qui tient à mettre son tape à pads à un certain moment dans le processus, sauf que nous, on se croque le portrait.
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