Dans cette chronique, on donne la parole à des Maskoutains qui font carrière dans le milieu artistique afin que vous puissiez mieux les connaître!
Principaux projets professionnels : Je travaille avec Simple Plan depuis 2016. J’ai aussi travaillé avec Half Moon Run de 2013 à 2021. Je suis pigiste en tant qu’opérateur d’éclairage; j’ai fait des tournées comme la réunion des Spice Girls ou le concours Eurovision.
Tes débuts comme technicien : La passion de l’éclairage est arrivée très jeune : à 6 ou 7 ans, j’avais un système d’ampoules chez moi! À la fin des années 90, j’avais ma compagnie de discothèque. Mon passé de DJ m’a aidé dans l’interprétation et le décodage musical quand je me suis concentré sur l’éclairage. J’offre toujours un éclairage en accord avec la musique. À l’aube des années 2000, j’ai commencé à travailler pour la Société de Diffusion de Spectacles de SaintHyacinthe; c’est là que j’ai fait mes premières armes dans le show-business.
Personnes marquantes de ton parcours : Toutes les personnes que j’ai croisées m’ont amené plus loin. Je pense par exemple à Olivier Rosa à qui j’ai demandé une formation sur une console pour mes projets qui s’en venaient ou à Nicolas Labbé qui m’a appris à bien donner les signaux aux opérateurs.
Ce que tu aimes le plus de ton métier : Je n’ai pas l’impression de travailler quand je fais de l’éclairage. Le sentiment d’être derrière la console et d’envoyer les premiers signaux d’un spectacle entouré de milliers de personnes,
c’est toute une expérience. Avec Simple Plan, on est tous des gars de la même tranche d’âge, l’ambiance est familiale et conviviale. En quoi le Centre des arts Juliette-Lassonde se démarque des autres endroits : Par la qualité des gens qui y travaillent et les efforts qui sont mis de l’avant. Je vois à quel point le Centre des arts grossit et embellit. L’équipe technique permanente est professionnelle et rassurante. On sait que, lorsqu’on débarque à Saint-Hyacinthe, la journée va bien aller.
Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : Les moments où, avec une gang de techniciens, on arrivait déguisés pour des spectacles. On l’a fait souvent : pendant un spectacle pour enfants, à l’Halloween et même une fois où on était chez moi et on a juste décidé d’aller écœurer le directeur technique Yann Carduner. On a mis le bordel un peu partout!
Principaux projets professionnels : Présentement je tourne avec Marie Mai, Roxane Bruneau, Alicia Moffet, Pelch et Andie Therio.
Tes débuts comme musicien : Jeune, je faisais du air drum dans ma chambre avec des marqueurs fluo sur du Blink-182. Quand l’encre a coulé sur mes mains, ma mère s’est rendue à l’évidence qu’il fallait m’acheter des baguettes et m’inscrire à des cours de drum. Un an et demi après mon secondaire, j’ai eu un déclic et je suis allé étudier à Drummondville. Plus tard, David Guertin-Chauvette m’a recommandé à Kaven Girouard qui a
récupéré la chefferie d’Olivier Dion. Ce fut ma première tournée en 2013. Les tournées se sont ensuite enchaînées.
Personnes marquantes de ton parcours : Je ne sais pas si David Guertin-Chauvette et Kaven Girouard savent à quel point ils ont été un point tournant pour moi. Sinon, Maxime Lalanne m’a énormément influencé. Il a été un modèle pour sa façon de jouer et son professionnalisme. Lorsque je suis devenu plus expérimenté, Maxime m’envoyait sur ses spectacles, et il m’a ensuite invité à l’accompagner en tant que percussionniste pour Marc Dupré au Centre Bell.
Ce que tu aimes le plus de ton métier : Le métier qu’on fait est un prétexte aux relations humaines. On est sur scène 1 h 30, mais on est ensemble pendant 8 h. Ce que j’aime le plus est la connexion qu’on a entre nous autres. Avec la tournée d’Alicia Moffet, on est devenus une deuxième famille. Présentement, ceux avec qui je tourne me connaissent probablement plus que certains membres de ma famille!
En quoi le Centre des arts Juliette-Lassonde se démarque des autres endroits : Les employés sont extrêmement accueillants. Frank Arseneault [directeur technique en place lors de ses derniers passages] nous accueille avec son gros sourire, et c’est la même chose pour l’équipe d’administration. Je me sens bien quand je mets les pieds ici. On est bien accueillis. On se sent à la maison.
Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : La Saint-Jean-Baptiste en 2012. Il y avait deux drummers, des choristes, des chanteurs, des guitaristes et deux pianistes. C’était immense! Sinon, la première fois que j’ai joué ici avec la tournée d’Olivier Dion. Je me rappelle d’être arrivé au débarcadère et j’ai pris conscience que je réalisais un rêve. On a une bucket list en tant que musicien, dont jouer dans la salle de sa ville. C’était beau comme moment.
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