Je suis sur la route avec Rosalie Vaillancourt et Mégan Brouillard et j’ai travaillé avec Sam Breton jusqu’à tout récemment. Au niveau de la direction de production, je m’occupe de Mona de Grenoble, de la pièce de théâtre On s’lâche pas avec Hubert Proulx et des nouveaux spectacles d’Arnaud Soly et d’André-Philippe Gagnon.
J’ai eu une formation en sonorisation à Trebas pour ensuite travailler au studio d’enregistrement d’Alain Leblanc, le pianiste de Jean-Pierre Ferland. J’ai aussi travaillé au Centre de musique Victor. Ces opportunités m’ont ouvert les portes pour travailler à la Ville de Saint-Hyacinthe et chez Son-Arts Productions.
Benjamin Martin. La première fois que je l’ai rencontré, on était à un événement corporatif à Bromont. Je l’ai impressionné et il a pris mes coordonnées. C’est comme cela qu’on a commencé à travailler ensemble. D’ailleurs, je me suis occupé des deux dernières tournées de Mario Jean, et Benjamin est le technicien et le concepteur d’éclairage de son dernier spectacle.
La diversité. J’adore faire 1000 projets à la fois. J’aime aussi la flexibilité d’être travailleur autonome. Ça me permet de partir en voyage un mois si je le désire.
À l’époque où je travaillais au Centre des arts, on était une famille tissée très serrée. Nous étions toujours ensemble. L’ambiance était toujours festive parce qu’on « travaillait » avec nos amis.
C’est un party de Noël qu’on a fait ici à l’époque dans le Cabaret avec toute l’équipe où on a monté un house band. On avait fait quelques pratiques dans le sous-sol. C’était vraiment le plus beau party qui a tellement soudé les équipes.
Le projet qui a pris le plus de place dans ma vie est l’émission Premier trio, diffusée à Radio-Canada. J’ai fait aussi de la figuration et quelques publicités.
Ma mère, Anne-Lise Nadeau, est dans le milieu, alors elle nous a mis, mes frères et moi, dans une agence assez vite. J’avais autour de 5-6 ans. Au début, les auditions me stressaient tellement que j’ai demandé d’arrêter d’auditionner pour des rôles. J’ai toutefois gardé la figuration jusqu’à
ce que mon professeur de hockey à l’école secondaire Casavant me montre l’offre de casting pour Premier trio. Je ne savais pas si j’allais auditionner parce que c’était le rôle principal, mais je l’ai fait. Le personnage me ressemble tellement que je ne pouvais pas passer à côté de cela.
Ce fut difficile. J’ai toujours été une bonne élève. En secondaire 4, j’ai manqué la moitié de mon année en raison des tournages de Premier trio. C’était intense. Je suis revenue après les fêtes et j’ai dû tout reprendre.
Ma mère. Elle m’a beaucoup aidée pour apprendre mes textes. Elle m’accompagne aux événements. C’est mon modèle.
Les relations. Elles sont tellement fortes et spéciales. On vit beaucoup de choses ensemble. Il y a d’autres comédiens dans Premier trio pour qui c’est leur plus gros projet, alors on se comprend. Aussi, je sais que j’inspire beaucoup de jeunes. C’est valorisant, et ça me rappelle pourquoi je fais ça.
Le spectacle le plus récent que j’ai vu au Centre des arts était Le Roy, La Rose et le Lou[p]. C’était super bon et j’ai beaucoup aimé. Je suis aussi venue voir avec l’école La société des poètes disparus et j’ai adoré.
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